Coucou !

Nous revoilà ...
2010 dans une ile, 2011 dans deux iles.
Cette année, direction la Guadeloupe et les Saintes.
Les Antilles mais pas la Martinique ni Ste Lucie mais on y pense.
12 jours de vacances dont 10 au bord de l'eau.
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Les Saintes

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Les îles des Saintes sont un petit chapelet d'îlets faisant partie de l'archipel de Guadeloupe.
Il est composé deux îles habitées très montagneuses, Terre-de-Haut et Terre-de-Bas, auxquelles vient s’ajouter sept autres îlets inhabités :
L'archipel est divisé au niveau administratif en deux communes : Terre-de-Haut et celle de Terre-de-Bas.
La population résidente est de 2 868 habitants en 2006 répartie sur 12,8 km2.


Sommaire

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Démographie[modifier]


Le relief escarpé et la pluviométrie peu avantageuse n'ayant pas permis l'établissement de cultures agricoles, peu d'esclaves ont été amenés sur ces îles. Le peuplement est donc historiquement constitué de de Bretons, Normands et de Poitevins qui se sont installés pour pratiquer la pêche. Cette particularité explique le type spécifique des Saintois et des Saintoises, en général métissés aux yeux clairs.

Histoire[modifier]


Les îles des Saintes vues d'avion, au premier plan Terre-de-Haut, au fond Terre-de-Bas.

Les îles des Saintes sont baptisées « Los Santos » par Christophe Colomb, en l'honneur de la fête de la Toussaint.
Les premiers colons s'installent en 1648. Les îles prennent une importance militaire, en raison de leur position stratégique et le 15 août 1666, la flotte française est victorieuse des Anglais. C'est devenu depuis le jour de commémoration des îles des Saintes.
Le 12 avril 1782, les Anglais prennent possession des îles, au terme d'une bataille navale dans le canal des Saintes, les îles restent anglaises jusqu'en 1816 où elles deviennent définitivement françaises.
Le 7 décembre 2003, les îles des Saintes, intégrées au département de la Guadeloupe, participent au référendum sur l'évolution institutionnelle du DOM-TOM et rejettent celui-ci par un « non » largement majoritaire.
Le 21 novembre 2004, les îles des Saintes sont frappées par un violent séisme atteignant les 6,3 sur l'échelle de Richter ne causant que de nombreux dégâts matériels. Aucune victime n'est dénombrée.

En 2009, les îles des Saintes n'est pas concerné par les 44 jours de paralysie socio-économique consécutifs aux revendications et aux blocages menés par le LKP (Liyannaj Kont Pwofitasyon) en Guadeloupe. En avril, Nicolas Sarkozy ouvre les États Généraux de l'Outre-Mer en Guadeloupe, de nombreux ateliers dont l'atelier gouvernance propose un projet d'évolution statutaire à caractère autonome de l'île et ses dernières dépendances. Ces projets sont en attente d’organisation de consultations populaires par référendums auprès des populations concernées.

Économie[modifier]

La pêche a longtemps été la principale activité des îles des Saintes, les pêcheurs locaux étant extrêmement réputés dans tout l'archipel guadeloupéen pour leur bravoure et leurs « coups de filet ».
Depuis une trentaine d'années, les îles des Saintes sont devenues un lieu touristique d'envergure et cette activité constitue désormais la plaque tournante de l'économie locale. Terre-de-Haut accueille de nombreux bateaux de plaisance qui mouillent dans la baie des Saintes, « une des plus belles baies du monde » d'après l'évaluation faite par le club des plus belles baies du monde[1]. L'hôtellerie et les chambres d'hôtes se répandent, sans pour autant dénaturer cet archipel qui a su rester sauvage. La baie attire même des paquebots qui croisent dans les Antilles.

L'agriculture ne s'est jamais vraiment développée sur ces terres arides tournées vers la mer.
Lors de la fête patronale, qui a lieu le 15 août, les îles des Saintes accueillent traditionnellement durant une semaine de nombreux visiteurs venus faire la fête. Au programme : podiums musicaux, concours, élections de miss, etc.

Environnement[modifier]


Les îles des Saintes vues depuis la « Guadeloupe continentale ».

Les îles des Saintes ne s’étendent que sur 12,8 km2 mais elles sont caractérisées par un grand littoral, enrichi de ceux de quatre petites îles inhabitées. Les côtes de ces îles sont dépourvus de vrais récifs mais leurs fonds rocheux sont tapissés de coraux. Les fonds sableux sont eux plus ou moins colonisés par des herbiers de Phanérogames marines. Les îles des Saintes hébergent de nombreux iguanes terrestres.

La faune sous-marine a énormément souffert (cyclone, tourisme, usine de désalinisation, etc.) et les magnifiques coraux notamment dans la baie de Pompierre ne s'en remettent que difficilement. Dans le contexte de réchauffement climatique et d'espèces invasives, l'environnement de ces îles est considéré comme très vulnérable.
Des éoliennes spéciales, haubanés et pouvant être couchée au sol (en 45 minutes) à l'annonce d'un cyclone ou d'une tempête ont été installées dans l'archipel. Ces éoliennes sont très allégées et conçues pour résister aux tremblements de terre les plus courants. Elles ne nécessitent pas de fondations aussi profondes que les autres et se transportent en pièces détachées. En 2007, les sept machines de 275 kW unitaires pouvaient produire trois millions de Kwh par an, rendant Terre-de-Bas, dans les îles des Saintes excédentaire en électricité, lui permettant d'en fournir à la « Guadeloupe continentale ».

Culture[modifier]

L'artisanat est encore très vivace aux îles des Saintes, et produit encore des objets typiques :
  • le chapeau traditionnel, le salako, fabriqué en fibres végétales de bambou, au bout pointu et probablement originaire d'Indochine, recouvert de tissu blanc pour le dessus et bleu pour le dessous pour sa couleur traditionnelle, mais également habillé de tissu madras ;
  • le tourment d'amour, un petit gâteau traditionnel au coco mais qui désormais se décline en plusieurs parfums tels : banane, ananas ou encore fruit de la passion ;
  • la saintoise, une embarcation de pêche qui s'est répandue dans tout l'archipel guadeloupéen pour sa fiabilité et sa manœuvrabilité.

Transport[modifier]


Le transport sur la commune de Terre-de-Haut s'effectue principalement en scooters et motos. Les nombreux loueurs présents en centre-ville permettent aux touristes de se procurer facilement un moyen de transport bon marché. Les voitures sont extrêmement peu présentes, seules quelques taxis et petits autobus de touristes circulent dans les rues étroites de l'île.
Le transport par bateau est privilégié pour rejoindre Basse-Terre, Pointe-à-Pitre ou les autres îles de l'archipel. Deux bateaux effectuent la navette chaque jour pour rapatrier les touristes et habitants vers la Guadeloupe.
Un petit aérodrome est installé au milieu de l'île, cela permet à de petits avions de se poser, principalement à des fins touristiques au départ de Pointe-à-Pitre.